Pour son retour vers le futur, à savoir la science-fiction, avait promis aux fans un aussi terrifiant que le mythique premier Alien, « Alien, le huitième passager », dont la genèse a inspiré le scénario de « Prometheus ». Son film nous transporte en 2089. La scientifique Elisabeth Shaw (Noomi Rapace) et son boy-friend, Charlie Holloway (Logan Marshall-Green), découvrent dans une caverne une fresque murale préhistorique représentant un humanoïde dont la main désigne six étoiles.

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Ils comprennent qu’il s’agit d’une invitation des créateurs de l’humanité à remonter aux sources de la civilisation. Une expédition spatiale de dix-sept membres, commandée par Meredith Vickers (), s’envole à bord du vaisseau géant « Prometheus ». Plongé deux ans en sommeil, l’équipage atterrit sur la planète LV-223 où il va devoir affronter des extraterrestres et des aliens bien visqueux…

Un choc visuel

Dès la séquence d’ouverture, un survol de chutes d’eau « niagaresques » et de sombres paysages lunaires tourné en Islande, on retrouve la patte unique du réalisateur de « 1492, Christophe Colomb », son talent pour dompter le gigantisme des éléments et le mettre au service d’une dramaturgie musclée. « Prometheus » est d’abord un choc visuel, d’une beauté crépusculaire, qui exploite à fond tous les codes de la science-fiction et de l’horreur. Y compris une bonne dose de gore, à l’image de cette scène d’anthologie où Noomi Rapace se livre à une auto-césarienne. On a beau ne pas tout saisir des subtilités de l’histoire, c’est avec un plaisir évident qu’on s’abandonne aux affres de l’angoisse.

« Prometheus », FILM DE SCIENCE-FICTION AMÉRICAIN en 3D de Ridley Scott, avec Noomi Rapace, Michael Fassbender, Guy Pearce, Charlize Theron.
Durée : 2h3.
* Un peu ** Beaucoup *** Passionnément ° Pas du tout

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